Sommeil et Sophrologie

Même si le sommeil reste l’un des domaines d’action les plus connus de la Sophrologie, il n’en est pas moins une mystérieuse mécanique et l’un des principaux indicateurs de notre capacité à nous ressourcer, à ce fameux ‘lâcher-prise’.

Il existe plusieurs méthodes pour mieux connaître la nature du sommeil grâce à un examen polysomnographique ;  l’électroencéphalogramme, électromyogramme, imagerie cérébrale… parmi les  données aujourd’hui mesurables.

Le cerveau, recouvert des 3 enveloppes protectrices, les méninges, est également parcouru de multiples réseaux de neurones qui sécrètent des substances, neurotransmetteurs ou neuromédiateurs, telles que l’histamine, hyprocrétine, la noradrénaline… mais également la sérotonine qui joue aussi bien un rôle dans le système d’éveil que de sommeil.

Mais ce n’est qu’un très bref résumé de tous les moyens engagés par notre organisme dans le processus de sommeil, de mise en veille.

Aussi, il est important de distinguer les 3 stades de sommeil :

sommeil léger (environ 50% du sommeil d’une nuit)
sommeil lent, profond, crucial pour la mémoire (20 à 25%)
sommeil paradoxal, le temps des rêves (20 à 25%)

Notre sommeil est constitué de 3 à 5 cycles de 90 minutes environ, qu’il convient d’observer car en laissant passer le 1er cycle, il faudra souvent attendre le 2ème.

Aller se coucher aux premiers signes de sommeil (bâillements, paupières lourdes) et ainsi apprendre à détecter les signaux de notre corps est un premier pas vers l’amélioration de la qualité et quantité de sommeil.

La suractivité nous a fait perdre environ 1h30 de sommeil par nuit depuis 1930, dont 1h de moins ces 30 dernières années.

L’approche de la sophrologie va rétablir l’état d’éveil afin que la chimie puisse effectuer les fonctions nécessaires au sommeil. Les différents exercices respiratoires et de sophronisation vont permettre une bonne oxygénation du cerveau et la détente neuro-musculaire nécessaire à l’endormissement.

En mobilisant chez le sujet, la proprioception, la représentativité du symptôme et son état émotionnel, par un entraînement régulier, il est possible d’augmenter la qualité du sommeil par la qualité de l’éveil engendrée.

Un sommeil de qualité permet une nette amélioration du système immunitaire, grâce à la régénération des cellules qui a lieu la nuit. (cf. horloge circadienne)

Il faut tout de même considérer que plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un mauvais repos ; les troubles du sommeil, la génétique, des traumatismes émotionnels,  des rituels de vie inadaptés etc.

Une qualité de sommeil déréglée pendant toute la durée de l’existence pourra être à l’origine de maladies dégénératives telles qu’Alzheimer. Aussi, on attribue volontiers l’étiquette de ‘mauvais caractère’ aux ‘mauvais dormeurs’, puisque des troubles de l’humeur sont souvent cachés derrière un repos de moindre qualité.

par | 4 octobre 2021 | Sophrologie