La pratique existentielle
Il s’agit ici d’apporter un peu de lumière au terme ‘existentiel’ dans le domaine de la thérapie, et ainsi du parti pris par tous les sophrologues qui se sont formés à cette méthode.
Il existe 2 écoles de Sophrologie existentielle en France, à Bordeaux et à Colmar.
Depuis 2020, le RNPSE (Réseau National des Professionnel.le.s de la Sophrologie Existentielle) est né dans le but de faire valoir notre activité auprès du public et des institutions.
La thérapie existentielle a comme fondements la philosophie et les approches humaniste et phénoménologique.
Elle consiste à sortir de l’univers conceptuel et à aborder l’être humain dans sa participation consciente à la construction, la réalité. Assumer sa situation existentielle, c’est regarder au fond de soi.
L’approche appropriée à la compréhension du monde interne d’un individu est la méthode consistant à accéder directement aux phénomènes. Il y convient autant que possible pour le thérapeute, de mettre entre parenthèses toute perspective individuelle afin d’entrer dans le monde expérientiel de l’autre.
Les 4 enjeux ultimes qui nourrissent les conflits existentiels sont : la mort, la liberté, l’isolement fondamental et l’absence de sens.
Le passé, ou plus exactement le souvenir que nous en avons, doit son importance au rôle qu’il joue dans notre existence et à la façon dont il nous a influencé dans ces enjeux ultimes, ces fondamentaux.
Familières, les terreurs existentielles participent à la condition humaine, autant chez celui qui consulte que chez celui qui est consulté.
La conscience des fondamentaux existentiels, sources d’angoisse, est ainsi le moteur de la mise en place des mécanismes de défense et de leur interaction avec le stress omniprésent qui en découle.
La sophrologie existentielle s’inscrit ainsi dans le registre des thérapies existentielles, puisqu’elle participe à la mise-en-avant de l’univers interne de l’individu, en lui permettant, par la pratique psycho-corporelle, de prendre conscience de soi à travers les phénomènes qui font surface.
Source: « La thérapie existentielle » de Irvin Yalom
